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SDF
29 octobre 2005

L'alcool

Vous n'êtes pas sans savoir que le monde des star'z comporte de nombreuses tentations telles que la luxure, la drogue, l'alcool, l'argent, etc... Etant la star la plus portée sur l'alcool, je décide donc de vous prévenir sur les méfaits de l'alcool et ses conséquences.

Boire un peu, c'est bien. Boire beaucoup, c'est mieux.
L'alcool, ça délie les langues (à tous les sens du terme) et ça rapproche les gens (là aussi, à tous les sens du terme).
Voici le récit d'une virée typique de demoiselles qui n'ont rien d'autre à faire que de sortir en boîte un samedi soir.
Plongez dans nos verres et profitez de la soirée.

19h, le téléphone sonne. Une bonne histoire commence toujours par un coup de téléphone : la preuve par Scream.
C'est A. qui me dit qu'elle s'emmerde, qu'elle ne sait pas quoi faire et qu'elle a envie de bouger. La solution pour lui redonner le moral ? Sortir en boîte !
Quelques douches et couches de fard plus tard, maman m'accompagne au bar pour le début d'une soirée qui s'annonce prometteuse.
Mon foie ne me fait plus mal (normal, ça fait au moins 1 mois que je n'ai pas bu) et mamie m'a offert 50€ de félicitations pour mon permis.

22h, on se rejoint à notre bar favori pour les grandes occasions, le Clover. Et vu qu'on y va tous les vendredi soirs, on commence à connaître un peu de monde. Dont Gérald le patron (héhé), l'autre Gérald le barman et la serveuse. Un trio adorable qui nous offre des cucarracha, des p'tits machins et plein d'autres paf.
On commande donc comme d'habitude une girafe de Despe (2.5 l si on est pas beaucoup ou 4.5 l si on est plus). Gérald vient nous l'apporter notre table habituelle et on commence donc à boire. Les discussions girafe pleine portent plutôt sur le boulot qu'on a à faire, les amis communs, etc... Girafe vide, ça parle de nos expériences, de nos envies, de mecs et surtout... de sexe. Premier effet de l'alcool, on raconte tout et n'importe quoi, on dit ce qui nous passe par la tête mais on n'ira tout de même pas raconter qu'on l'a fait une fois sans capote sinon, on se prend une engueulade par les copines ravigotées par 4 verres de Despe. Il m'est arrivé, sous les effets du Martini, d'avouer mon penchant pour un gars que tout le monde hait, de promettre que j'allais prendre des leçons de ski et d'excuser une copine que je ne pardonnerai jamais.
Une fois notre seuil de tolérance alcoolique atteint, direction la boîte.

Là, ça tourne. On rigole avec la fille des entrées, on fait un sourire à la Julia Roberts au videur en espérant qu'il va paraître naturel et on entre.
BOOM BOOM BOOM. Aaaah, le bruit calme et mélodieux de la Paillotte... On dit bonjour à quelques personnes connues tout en gardant un peu de retenue (on s'effleure juste le bras ou le dos) et direction : le bar. On prend un verre d'un alcool bien fort (bières, jus de fruits et sodas sont à bannir) et on va s'asseoir sur une banquette pour le siroter doucement. Trente secondes après, les verres sont finis et une clope puis deux puis trois s'allument.
"Oooooh !!! J'adoooooore cette chanson !!!" me hurle S. dans les oreilles. Moi aussi j'adore, mais moi, je tiens mieux l'alcool qu'elle, donc j'évite de lui enduire l'oreille de bave en le lui disant. Je lui adresse un sourire alcoolique et on part danser en invitant tout le groupe à aller "bouger bouger". Sur la piste, tout le monde se déchaîne, on voit des ombres et des taches de couleur bouger devant nos yeux : c'est l'effet du Malibu ananas pris quelques minutes avant. Puis Beyonce arrive avec Crazy in love et là, on (les nanas) se déhanche à en faire pâlir d'envie Shakira. Des fois, on tombe un peu sur notre voisin de piste et si on filmait la scène en la regardant à jeûn, on se rendrait compte que ça ressemble plus à une orgie qu'à une boîte. Pis la boîte se remplit, on reconnaît des gens, on se jette sur eux et là, toute inhibition disparaît. On se prend dans les bras, se hurle des "je t'adoooore 'suis trop 'tente que tu sois làààààà" à s'en faire péter les tympans et on drague les nouveaux arrivants, même si c'est les cousins des copines, même si ils sont archi-moches (oui, ça arrive, on voit les gens beaux avec l'alcool, même moi je me trouve sublime ! :D) et même si ils ont des écailles dans le dos et trois yeux.

On perd l'autre A. qui est partie fricoter je-ne-sais-où avec je-ne-sais-qui, S. est partie dire bonjour à des copains (en leur sautant dessus bien entendu), B. s'est endormi sur la banquette et M. essaye de trouver l'amour de sa vie parmi tous ceux qui ont, dixit, une gueule d'homo.
Au bout de deux heures de danse non stop en fumant clope sur clope (un des dangers de l'alcool : avoir l'impression que la quantité de clopes dans le paquet ne diminue pas), y'en a marre. On se trouve une banquette bien placée, c'est à dire avec un petit espace de danse libre à proximité et des gens charmants à foison et on s'y laisse tomber. Quand une chanson qu'on adore passe ("Ooooooooooh !!!" au moment de Alexandrie Alexandra), on se lève et danse avec sa copine en se faisant tournoyer (comme si on n'y voyait pas assez trouble !) et on se rasseoit.

Entre Vodka Kas et Fortuna, la soirée commence à virer à l'intoxication. Et quand je pense que pour lundi j'ai un développement structuré en éco, une étude de cas en commerce et des exos en maths, j'en ai mal au crâne. A moins que çe soit ma 6ème Margharita qui soit mal passée...
Oh mon dieu, là bas, il y a un mec qui a le même chapeau que Johnny Depp. Celui là, il est pour moi. Je me lève, retombe sur la banquette, arrive enfin à me relever et à tenir debout, je fends la foule vers l'homme de ma vie. Euh... de ma nuit. Et là, surprise ! Je ne peux pas voir le visage de Johnny parce qu'il est presque collé à celui d'A. Ah bah non, il est vraiment collé au sien. Et en plus, ils sont en train de... Beurk ! Celle-là, si elle savait ce qu'elle va prendre demain, elle me laisserait un petit bout de son 4h ! Dépitée, je retourne m'asseoir, me fais draguer par deux ou trois boulets pleins comme des barriques et retrouve mes copains/copines sur la piste.
Quelques smacks plus tard (entre nous, les smacks !), un type pas mal vient me voir et me murmure à l'oreille "J'ai vu que tu embrassais tes copines. C'est très sympa. Tu veux pas venir chez moi avec la petite brune, là ?". Horreur, malheur ! Je suis hétéro 100% et ne me gêne pas pour le lui faire remarquer avec un petit reniflement hautain qu'il ne doit pas entendre à travers les 300 décibels de David Ghetta.

5h du mat', on en a marre, on se regarde avec un petit sourire et un "on rentre ?" s'impose. On sort de la boîte, s'asseoit sur le trottoir (effet de l'alcool : on s'en fout de ressembler à un clochard, mes 11 centimètres de talons me font trop maaaaaaal !) en cramant la dernière clope du paquet qu'on a volé à un des "amis" à qui on disait bonjour en le prenant dans les bras et on attend la voiture de la maman d'A.
Sur le chemin du retour, on rigole en disant "C'était une bonne soirée". Normal, on était bourrés...

NathyZeStar

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